dimanche 23 janvier 2011

Ce n'est pas parce qu'ils sont pauvres qu'il faut les mépriser ; c'est parce qu'ils sont croates

En fait, je ne m'appelle pas Michel.
Je ne sais pas ce que vous avez, tous. J'aurais signé "Polpot240", tout le monde aurait compris.

Quelqu'un joue du piano dans mon immeuble. Tu sais comme ça peut être déprimant ? J'ai failli jouer du piano, une fois. Depuis, ça me manque. Atrocement. Oh, encore cette langueur.

J'ai l'impression d'être Harry Goldfarb dans Requiem for a Dream, le cul sur son canapé à attendre le retour de sa copine. Je n'ai pas de copine, mais j'ai la nette impression que quelque chose d'important est en train de se souiller juste pour me permettre de rester dans ma fange.
Surtout ne pas paniquer. De toute façon, je ne peux plus.

Ceci est un journal, ceci n'est pas un pamphlet, ceci est mou, ceci n'est pas sophistiqué, ceci est l'oeuvre du Benoît ci-dessous, ceci n'est pas mon corps, ceci est une pipe.

1 commentaire:

  1. "Je n'ai pas de copine, mais j'ai la nette impression que quelque chose d'important est en train de se souiller juste pour me permettre de rester dans ma fange."

    Cette phrase est magnifique et résume une grande partie de la nature humaine.

    Tu as du talent !

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