lundi 28 mars 2011

Vous êtes tous des sous-êtres

Je te le répèterai jusqu'à ce que tu le comprennes. Car je ne t'imagine même pas vivre une vie saine sans même savoir quelle est ta nature profonde.

J'affirme que, si le surhomme existe bel est bien tel que nous le décrit ma bite, le monde est pourtant rempli de sous-êtres. Je te crache dessus. Cesse de me lire, tu me salis. Ta pourriture m'affecte même de loin, je te déteste autant que tu es ignorant. Tu devrais être déjà mort, car tu ne mérites pas de vivre. Tout le monde devrait le savoir : vivre, c'est se rouler avec exaltation dans la fange, et ne pas s'y traîner comme toi, laborieusement.

Gros tas de proste. La beauté ne te frappe-t-elle donc jamais, que tu restes là à te plaindre, juché sur ton tas de crasse ? Ton œil et tes oreilles sont-ils donc si fermés ? Tu me dégoûtes, j'ai envie de t'exterminer. De t'apprendre à crever, toi qui traverses la vie comme un ivrogne, insensible aux fractures de l'existence. Je te déteste pour ton ébriété, aveugle que tu es.
Le pire est que je parle en vain. Tu ne peux pas comprendre. C'est

Et puis merde.
Chie dans ton chien, bouffissure de Juif.

dimanche 6 mars 2011

Y retourner, s'en remettre plein l'âme et les poumons

Plongeons au fond, tout au fond, toi et moi, comme deux orignaux éventrés, deux représentants d'une espèce pas vraiment menacée, désabusés mais emplis de douleur.
Projet : omnifange, aucune poésie dans un tel Sale (oh!) qui ne se lit qu'en retroussant la lèvre sup' vers un ciel de purin séché - un philtrum-accordéon avec la haine de son prochain dans le rôle du mendiant roumain. Idée de tourbe hillonnante, autour d'un boulodrome de scories coléreuses et de miasmes buboniques.

Quelle joie.

Ami, je t'aimais mal, tu comprendras que je préfère te haïr. Sache, toi qui gis dans la poussière, sous-être bouillonnant de rage contre sa propre engeance, envieux d'elle, plus bas qu'elle, six pieds sous fange, sache combien je te méprise.
De mon surplomb je n'ai qu'une envie : trouver des objets lourds pour te les jeter dessus.

Connard.

vendredi 4 mars 2011

Viens avec moi. On se roulera dedans. Ce sera drôle.

Je ne plaisante pas.

Je t'invite, toi et toi, là, à un auto-barbouillage pétri de mauvaises intentions envers soi même. Tu sais bien de quoi je parle, inutile de préciser l'enfant. Si tu ne sais pas, retourne à l'usine, tu n'as rien à faire ici.
Je te parle de la vie, avec un grand T, d'une étape incontournable. Viens avec moi, tu comprendras tout. Se rouler une fois dedans, et voir son environnement se modifier dans l'approche sensible. Je te parle de beauté, aussi. Ces petites importances, ces petites perceptions qui ne te parviendront plus qu'étouffées par les portes sur tes oreilles. Taire les secrets des cercles du sensible, tu l'apprendras aussi, c'est essentiel. Sinon tu risquerais de finir comme Lloyd “Face de bidet” Johnson.
Je.

D'autre part il faut que tu saches que j'ai abandonné depuis que je suis plus vieux que toi l'espoir de contempler un jour l'absolu en face en se brûlant les yeux.

Titre : L'Enfant et le tas de cendres.

Se pavaner devant la dépouille d'une infante.

Je crois que je devrais écrire un livre d'aphorismes. Après tout, regarde un peu mieux : je suis jeune, je suis doué, je suis cultivé, je suis intelligent, et j'ai plein d'idées pour améliorer la vie. Ne me parle pas des auteurs du passé. Ils ont eu leur mot à dire, c'est maintenant notre tour. Il faut bien que l'époque triomphe du passé. Et moi, je vais l'aider. Sens ma puissance, tas de putridité à qui l'esprit échappe en lambeaux de graisse.
Toi, le reste, les autres, tous, moi, sont perdus, sache-le. Perdus par ces mêmes choses qu'ils croient leurs seules bouées, perdues par la fuite de leur esprit, la déliquescence putride et constante de leur être. L'humain : phénix de boue condamné à se traîner avec peine au milieu des marécages gluants de son existence. Reviens avec moi, on découvrira le feu, on découvrira l'électricité, on aura l'impression de vivre à nouveau. Comme une étincelle dans la fange. Une myriade de petits points lumineux qui empêchent de sombrer à jamais dans les ténèbres froides. Représente-toi cet oiseau mazouté par sa propre poisse, et parcouru de fulgurances électriques. Aime-le, c'est toi.

Je voudrais parler longtemps, tu sais, on n'a jamais fini de dire ces choses. Parce qu'on ne parvient jamais tout à fait à les dire. Intarissable soif de beauté absolue. La vérité dépassée, supplantée, laissée derrière, ne resterait que cela. Comme vouloir extraire une gerbe de feu d'une flammèche luisant dans le noir, le ridicule espoir, le vain espoir. Je n'en fais pas partie, moi j'ai abandonné, j'ai déjà laissé derrière moi les taches luminescentes et j'ai plongé dans l'obscurité. Je n'y trouverai rien, ce n'est pas là qu'est le Nouveau. Mais je cesserai tout cela, d'être, de savoir, de croire, d'espérer, de vivre. Cesser enfin, arrêter le cours des étoiles et ne plus connaître que l'abîme de l'oubli. Quel formidable destin que le mien.