Je pourrais vous parler de cadavres, ou alors d'overdose.
Des relents acides de sucs violacés répandus fumants sur un lino poisseux et au milieu desquels on distingue encore un morceau de cartilage venu d'un sandwich bon marché qu'un clandestin iranien - cancer du pancréas - a sorti d'un frigo puant l'urine qu'il stocke dans des bocaux de confiture mal nettoyés en attendant de trouver un moment, entre le nettoyage de la station Rochechouart et l'ouverture du snack, pour la faire analyser, mais avec quel argent ?
De l'alcool à brûler renversé à côté d'une cuisinière allumée, dont les flammes vont soudain lécher le visage et les cheveux d'une enfant qui s'apprête à fondre comme une poupée torturée parce que ses parents, non, ne se désintéressent pas de son sort, mais ne perçoivent à travers la gaze des neuroleptiques que de vagues cris d'oiseaux qu'on écrase à la pelle ; légende : les crêpes de la fête des pères.
Des Corses en général et de leur système social, pendant que dans la jungle les lianes dansent frénétiquement autour d'un oiseau qui meurt.
OUAIIIIIIIS !
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